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Par David, le 15.11.2025
objet : demande d’agrément pour les fournitures de solutions technologiques et matériel informatique
m
Par NewEdge Tech, le 16.07.2025
rien à signaler
Par Anonyme, le 02.05.2025
sujet examen+ corrigé
Par Anonyme, le 17.02.2025
très cher(e)
je viens pars la présence , vous faire part de mon service
en effet, je suis une jeune
Par Anonyme, le 03.10.2024
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Date de création : 06.04.2009
Dernière mise à jour :
15.07.2021
165 articles
TVA
Il existe une Taxe sur la valeur ajoutée perçue par l'État et les communes. Son fonctionnement est similaire aux TVA des autres pays.
Le taux général de la TVA au Cameroun est de 19,25 % depuis 2005. Il était de 18,7 % auparavant. il existe un taux zéro(0 %) qui s'applique aux exportations des produits imposables et à toutes les opérations réalisées avec les entreprises situées dans la zone franche industrielle et les points francs.
PERSONNES IMPOSABLES
personnes morales de droit public (l'État, les collectivités territoriales centralisées, les établissements publics administratifs); personnes morales de droit privé (les sociétés de capitaux; les sociétés de personnes; les associations; les groupements d'intérêt économique; les groupements d'intérêt collectif; les sociétés à capital public; les sociétés d'économie mixte) qui réalisent des opérations entrant dans le champ d’application de la tva
OPÉRATIONS IMPOSABLES
1-les livraisons de bien 2-les prestations de services 3-les importations 4-les travaux immobiliers 5-les ventes d'articles et de matériels d'occasion faites par les professionnels 6-les cessions d'immobilisations corporelles non comprises dans la liste des biens exonérés visés à l'article 241 du code des douanes 7-les opérations immobilières de toute nature réalisées par les professionnels de l'immobilier 8-les ventes de produits pétroliers importés ou produits au Cameroun 9-les jeux de hasard et de divertissement -toutes autres opérations économiques réalisées à titre onéreux
LE CAS PARTICULIER DES EXPORTATIONS Les opérations d'exportations sont taxées au taux zéro.
OPÉRATIONS EXONÉRÉES
le code général des impôts énumère les différents produits et les types d'opérations exonérées de TVA de par leur nature ou du fait de la loi.
LES RÉGIMES D'IMPOSITION
A- RÉGIME DE BASE
les personnes physiques dont le chiffre d'affaires hors taxes est supérieur ou égal à 15 000 000 FCFA et inférieur à 50 000 000 FCFA sont assujetties au régime de base. C'est un régime de collecteur d'impôts car ils n'ouvrent pas droit à déduction. Ils doivent tenir leur comptabilité suivant le système minimal de trésorerie(SMT) du plan comptable OHADA. Ils peuvent opter pour le régime simplifié d'imposition et cette option emporte également option pour les autres cédules d'impôts. Et le contribuable est aussi tenu de respecter les obligations comptables de son nouveau régime d'imposition. ça c'était l'ancienne disposition.depuis la loi de finance 2012 le régime de base n'existe plus et a laissé place à l’impôt libératoire.
B- RÉGIME SIMPLIFIE D'IMPOSITION (RSI)
les personnes physiques dont le chiffre d'affaires hors taxes est supérieur ou égal à 50 000 000 FCA et inférieur à 10 000 000 FCFA sont assujetties au régime simplifié d'imposition en abrégé RSI. Ils ont le droit de déduire la TVA payée en amont lors de l'acquisition des biens et services. Ils doivent tenir leur comptabilité suivant le système allégé (SA) du plan comptable OHADA. Ils peuvent opter pour le régime du réel dans les mêmes conditions. Mais depuis la loi de finance 2012 sont assujettis à ce régimes les entreprises individuelles réalisant un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 10 000 000 F et inférieur strictement à 50 000 000 F. Ils ne peuvent collecter la tva ;ils sont assimilables à des consommateurs finaux.
C-RÉGIME DU RÉEL
Les personnes morales, les membres des professions libérales et les exploitants forestiers sont assujettis de plein droit à ce régime. Les personnes physiques dont le chiffre d'affaires hors taxes est supérieur ou égal à 100 000 000 FCFA sont eux aussi assujetties à ce régime d'imposition. Ils doivent tenir leur comptabilité suivant le système normal(SN) du plan comptable OHADA. Depuis la loi de finances 2012 y sont assujetties les personnes morales ou personnes physiques réalisant un chiffre d'affaires égal ou supérieur à 50 000 000 F.
REMARQUE
Il est important de préciser que l'option vaut pour trois exercices fiscaux quand bien même le chiffre d'affaires pendant ces exercices serait inférieur au minimum légal.
Droit d'accise
Le droit d'accise est un impôts fonctionnant selon le même mécanisme que la TVA et qui touche certaines catégories de biens listés comme les boissons (alcooliques ou non), les tabacs, les bijoux et, depuis 2006, les véhicules.
Avant 2006, son taux était unique à 25 %. Depuis 2006, Taux normal à 25 % et taux réduit à 12,5 % (véhicules).
Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
L'impôt sur le revenu des personnes physiques est retenu à la source pour les salariés. Il n'existe pas de mécanisme de quotient familial.
Depuis 2005 :
Revenu imposable :
L'IRPP est liquidé par application du barème ci-après, après abattement de 500 000 F CFA sur la somme des revenus nets catégoriels, tel que défini à l'article 69 du Code général des impôts. Le revenu imposable des salariés est égal au montant brut perçu, plus les avantages en nature pris aux montants réels, moins un abattement forfaitaire de 30 %, et moins les cotisations versées à la CNPS.
Barème :
| Tranche de revenu | Taux |
|---|---|
| De 0 à 2 000 000 | 10 % |
| De 2 000 001 à 3 000 000 | 15 % |
| De 3 000 001 à 5 000 000 | 25 % |
| Plus de 5 000 000 | 35 % |
Impôt sur les sociétés
1 - Qu'est-ce que l'Impôt sur les Sociétés ?
- C'est un impôt direct sur les bénéfices réalisés par les personnes morales, qui est prélevé sur l'ensemble de ces bénéfices;
- C'est un impôt assis sur une période de douze (12) mois, correspondant à l'exercice budgétaire.
- Toutefois, les entreprises qui commencent leurs activités dans les six (06) mois qui précèdent la fin de l'exercice budgétaire sont autorisées à arrêter leur premier bilan sur dix-huit (18) mois.
II - Quelles sont les personnes imposables ?
- Les redevables de l'Impôt sur les Sociétés sont les personnes morales, et notamment :
- les sociétés de capitaux, même lorsqu'elles revêtent une forme unipersonnelle ;
- les sociétés de personnes et les syndicats financiers qui ont opté pour l'imposition à l'Impôt sur les Sociétés;
- les établissements publics, les collectivités territoriales décentralisées et autres personnes morales de Droit public se livrant à des opérations lucratives ;
- les sociétés civiles ayant opté pour l'Impôt sur les Sociétés.
III - Quel est le bénéfice imposable ?
Le bénéfice imposable est constitué par les recettes des opérations de toute nature effectuées par les entreprises au cours de la période servant de base à l'impôt, sous déduction des charges nécessitées par l'exploitation.
IV -Toutes les recettes d'une entreprises sont-elles taxables à l' Impôt sur les Sociétés ?
- Seules les recettes des entreprises exerçant de façon habituelle au Cameroun une activité commerciale, industrielle, artisanale ou agricole son taxables ;
- Ces activités doivent être exercées soit dans le cadre d'un établissement, soit par l'intermédiaire d'un représentant n'ayant pas de personnalité professionnelle distincte de celle de l'entreprise ;
- Toutefois, lorsque les opérations réalisées au Cameroun forment un cycle commercial complet, elles y sont taxables.
V - Quel est le taux d'imposition ?
Le taux de l'Impôt sur les Sociétés est de 35 %, majoré de 10 % au titre des Centimes Additionnels Communaux (38,5 % CAC compris).
VI - Quelles sont les obligations des contribuables ?
- Les redevables de l'Impôt sur les Sociétés et les personnes exonérées sont tenus de souscrire une déclaration des résultats réalisés au cours de la période servant de base à l'imposition au plus tard le 15 mars de chaque année.
- L'impôt est acquitté par acomptes mensuels équivalents à 1,1 % du chiffre d'affaires mensuel au plus tard le 15 du mois suivant celui de réalisation des opérations. Le solde doit être régularisé dans les mêmes délais que la déclaration de résultats.
- les assujettis doivent tenir et conserver les documents comptables prévus par le Droit comptable OHADA.
Impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (IRCM)
Cet impôt concerne les revenus d'actions et assimilés ainsi que les revenus occultes. il se substitut alors à l'IRPP ou à l'IS et est retenu à la source.
Son taux est de 16,5 % (15 % pour le principal et 1,5 % au titre de CAC) en 2005.
Taxe spéciale sur les revenus (TSR)
Cette taxe frappe les prestations de services facturées à l'étranger. Selon les conventions fiscales, elle peut être déductible dans le pays étranger.
Son taux est de 15 % (selon la convention fiscale franco-camerounaise, 7,5 % si l'entreprise est domiciliée en France).
Centimes additionnels communaux (CAC)
Les centimes additionnels communaux sont une taxe supplémentaire de 10 % qui frappe les impôts suivant : TVA, IS, IRPP, et TPRCM.
Les dispositions du chapitre 2 de la loi de finances 2002/014 du 20 décembre 2002 ont institué l'IRCM à la place de la TPRCM
Selon les dispositions de l'article 581 du Code Général des Impôts du Cameroun, les centimes additionnels communaux frappent aussi la Taxe sur la Propriété Foncière au taux de 10 %.
Cette taxe est perçue au profit des communes.
Patente
Il existe un impôt appelé patente perçu au profit des communes, payable par toute personne physique ou morale exerçant une activité commerciale au Cameroun.
Selon les dispositions de l'article 162bis du Code Général des Impôts du Cameroun, les nouvelles entreprises sont exonérées de la patente au titre des deux (2) premières années de leur exploitation.
Formule de calcul (2010) :
Au-delà d'un chiffre d'affaires de 2 milliards, un abattement de 5 % est appliqué à chaque tranche entière de 500 millions de francs sans que la réduction ne puisse dépasser 30 % du chiffre d'affaires au-dessus de 2 milliards.
(Chiffre d'affaires - Abattement) x Barème x 2,03 + Taxe de développement locale
Barème :
| Chiffre d'affaires | Classe | Taux |
| égal ou sup. à 2 milliards de francs | 1re | 0,0875 % |
| égal ou sup. à 1 milliard et inf. à 2 milliards | 2e | 0,100 % |
| égal ou sup. à 500 millions et inf. à 1 milliard | 3e | 0,108 % |
| égal ou sup. à 300 millions et inf. à 500 millions | 4e | 0,116 % |
| égal ou sup. à 100 millions et inf. à 300 millions | 5e | 0,150 % |
| égal ou sup. à 15 millions et inf. à 100 millions | 6e | 0,160 % |
| inférieur à 15 millions | 7e | 0,400 % |
Droit d'enregistrement
Le droit d'enregistrement est une taxe qui frappe les contrats (sauf les contrats de travail) et les transactions sous seing privé. Ce droit peut être fixe, proportionnel, progressif ou dégressif.
Liste des cas les plus courants et tarifs :
Licence
Les exonérations
Ne donne pas lieu à la contribution de licences, la vente des eaux minérales, eaux gazeuses, aromatisées ou non par extraits non alcoolisés et la vente de jus de fruits frais non fermentés, lorsque elles sont effectuées dans un établissement distinct de celui comportant de boissons imposables.
La Tarification
Le tarif de la contribution des licences est fixé comme suit :
• Deux fois la contribution des patentes pour les boissons non alcooliques ;
• Quatre fois la contribution des patentes pour les boissons alcooliques.
Toutefois, pour les débitants de boissons dont le chiffre d’affaires est inférieur
à 15 millions de francs, la contribution des licences est établie ainsi qu’il suit :
• une fois le montant de l’impôt libératoire pour les boissons non alcooliques ;
• deux fois le montant de l’impôt libératoire pour les boissons alcooliques
Les caractéristiques des cet impôt
La contrition des licences est due par les importateurs, producteurs et débitants de boissons donnant lieu à licence. Elle est annuelle et personnelle.
Elle est due par établissement selon les mêmes règles que celles applicables selon le cas, à la contribution des patentes ou à l’impôt libératoire. La licence est fixée d’après le chiffre d’affaires. En cas de cumul de la vente des boissons avec un autre commerce dans le même établissement, le chiffre d’affaires à prendre en compte pour le calcul de la contribution des licences est celui déclaré au titre de la vente des boissons.
Le cumul de la vente des boissons avec un autre commerce emporte le paiement de la contribution des licences et de la contribution des patentes ou de l’impôt libératoire applicable au second commerce. Tout vendeur des boissons à emporter ne peut vendre par quantités inférieures au litre sauf sil vent par bouteilles cachetées portant la marque d’origine. Dans le cas contraire, il est assimilé à un débitant donnant à consommer sur place
Est également réputé vendant à consommer sur place, quiconque autorise ou tolère la consommation dans son établissement ou sous la véranda de celui-ci, des boissons vendues pour être emportées. Lorsque, dans un même établissement, il est réalisé des opérations pouvant donner lieu à des licences différentes, cet établissement est imposé à la licence la plus élevée pour l‘ensemble des opérations qui y sont réalisées.
Est assimilé à la vente pour l’évaluation du chiffre d’affaires au titre de la licence toute remise de boissons donnant lieu à licence à l’occasion de transactions commercial, de troc, d’échange .ou même de cadeaux, ou tout prélèvement destiné à la consommation personnelle. Le paiement de la contribution des licences est indépendant de contribution des patentes ou de l’impôt libératoire et l’imposition de l’une ne dispense pas du paiement des autres,
Toutes les dispositions relatives à la contribution des patentes ou à l’impôt libératoire et touchant les principes, la notion d’établissement, les déclarations à souscrire leur vérification et l’établissement des impositions sont applicables à la contribution des licences. Les sanctions
Toute personne vendant des boissons soumises à une licence préalable sans autorisation ou exerçant un commerce passible d’une contribution plus élevée que celle qui est initialement imposée, est taxée d’office pour l’année entière ou sur la différence entre le montant réellement dû et celui déjà acquitté.
Les sanctions prévues ci-dessus en matière de patente sont également applicables à la contribution de licence.
Fiscalités spécifiques
Il existe une taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) :
Montant :
Selon l'article 232 du Code Général des Impôts, le fait générateur de cette taxe est constitué par :
Le fruit de cette taxe est répartie de la manière suivante :
Redevance forestière annuelle : cette taxe annuelle est assise sur la surface de la concession forestière par un taux à l'hectare décidé lors d'un appel d'offre, qui comporte une offre technique (pondérée à 30 % du total) et une offre financière (pondérée à 70 % du total). Le taux plancher (minimum requis) est de 1 000 FCFA par hectare (1,52 €). La moyenne des offres retenues était d'environ 2 800 FCFA par hectare (4,27 €) début 2006. Les redevances les plus élevées tournent autour de 8 000 FCFA par hectare (12,2 €).
Taxe d'abattage : taxe de 2,5 % de la valeur mercuriale des bois abattus en forêt.
Taxe d'entrée à l'usine : taxe de 2,25 % de la valeur mercuriale de la grume entrant en usine.
Droit de douanes à l'exportation : taxe de 17,5 % de la valeur mercuriale sur les exportations de bois en grumes.
Surtaxe à l'exportation : surtaxe sur les grumes allant de 500 à 4 000 Francs CFA par m³ selon les essences. La principale essence exportée, l'ayous, supporte une surtaxe de 4 000 FCFA par m³.
Note : les valeurs mercuriales sont votées semestriellement par l'assemblée nationale sur proposition des douanes.
Selon les dispositions des articles 114 et 115 du Code Général des Impôts du Cameroun, sont éligible au régime fiscal des projets structurants, les grandes entreprises qui remplissent les conditions fixées par le décret N° 2008/2304/PM du 28 juillet 2008 précisant les modalités d'application du régime fiscal particulier des projets structurants du Code Général des Impôts du Cameroun.
Les avantages fiscaux liés à ce régime sont :
- Exonération de la contribution des patentes au titre des deux (02) premières années d'exploitation;
- Enregistrement au droit fixe de 50 000 FCFA des actes de constitution, prorogation et augmentation de capital et les mutations immobilières directement liées à la mise en place du projet;
- Exonération de la TVA sur les achats locaux de matériaux de construction et sur les importations destinées à la mise en place du projet;
- Application de l'amortissement accéléré au taux de 1,25 du taux normal pour les immobilisations spécifiques acquises pendant la phase d'installation;
- Rallonge de la durée du report déficitaire de quatre (04) à cinq (05) ans.
Lien interesse convention entre deux Etats
http://www.droit-afrique.com/images/textes/Cameroun/Cameroun%20-%20Convention%20fiscale%20France.pdf
Qu’est-ce que la taxe sur la propriété foncière ?
Le dépliant que la direction générale des impôts publié pour inciter les contribuables à s’en acquitter indique qu’il s’agit d’un "impôt sur le patrimoine foncier". Payée annuellement (au plus tard le 15 mars),la taxe foncière est prélevée sur les propriétés immobilières, bâties ou non, sur le territoire national uniquement, dans tous les chefs-lieux d’unités administratives et les propriétés immobilières qui se trouvent dans les agglomérations bénéficiant d’infrastructures et autres services urbains tels que les réseaux de voies carrossables ou bitumées, d’adduction d’eau, d’électricité et/ou de téléphone.
Qui doit la payer ?
La taxe sur la propriété foncière est due par toute personne physique ou morale, propriétaire d’un ou plusieurs immeubles bâtis ou non, y compris tout propriétaire de fait, indique le document produit par les Impôts. On y rappelle que le propriétaire de fait es celui est en possession de l’immeuble, bien que ses droits ne soient pas encore établis par un titre foncier. Pour autant, certains contribuables échappent à la taxe foncière en commençant par l’État et ses démembrements. Les organismes confessionnels, les associations culturelles ou de bienfaisance déclarées d’utilité publique ne s’acquittent pas ce devoir fiscal dès lors que leurs immeubles sont à usage non lucratif. Idem pour certains industriels ou agropastoraux et piscicoles ; les organismes internationaux qui ont signé un accord de siège avec le Cameroun et les représentations diplomatiques (sous réserve de réciprocité).
Sur quelle base ?
La taxe foncière assise sur la valeur du terrain et des immeubles qui sont édifiés est perçue sur la base de déclaration du propriétaire. Cependant, lorsque le contribuable n’a pas spontanément déclaré ou en cas de minoration, "la valeur administrative de l’immeuble, déterminée conformément au décret (du Premier ministre du 29 décembre 2006) fixant les modalités d’évaluation administrative des immeubles, sert de base à l’imposition".
Combien paye-t-on ?
Le taux d’imposition de la taxe sur la propriété foncière est fixé à 0.1 % de la valeur de l’immeuble. Ce montant est majoré de 10 % au titre des centimes additionnels communaux, indique-t-on à la direction générale des Impôts. Selon une source dans cette administration, le législateur a tenu compte de la justice sociale en n’indexant plus la taxe sur la superficie comme avant 2005.
La Fiscalité Locale recouvre l'ensemble des droits et taxes dont le produit est affecté aux collectivités territoriales décentralisées, en l'occurrence les communes urbaines, rurales, ainsi que les communautés urbaines. Il s'agit notamment :
- de la patente
- de la licence ;
- de l'impà´t libératoire ;
- de la taxe sur le bétail;
- des centimes additionnels communaux ;
- des taxes communales directes et indirectes.
A- LA PATENTE
1- Qu'est-ce que la patente et pourquoi est-elle obligatoire pour ceux qui exercent une activité lucrative ?
La contribution des patentes est un prélèvement perçu à l'occasion de l'exercice effectif et habituel d'une activité lucrative. Elle est calculée sur la base du chiffre d'affaires.
2- Où, quand et comment faire sa déclaration ?
Tout patentable est tenu de déclarer son activité au centre des impôts du lieu de situation de son établissement dans les deux mois du démarrage de celle ci (nouveau contribuable), ou dans les deux mois du commencement de l'année (contribuable exerçant depuis l'année précédente et connu de l'administration fiscale).
3- Comment se paye la patente et dans quels délais?
La contribution des patentes s'acquitte en un seul versement. Elle doit être payée au plus tard dans les deux mois qui suivent le début, soit de l'activité nouvelle, soit de l'année fiscale en cas de renouvellement.
Toutefois, les transporteurs acquittent les droits de patente dans les quinze (15) jours qui suivent la fin de chaque trimestre.
B-LA LICENCE
1- Qu'est-ce que la licence ?
C'est une contribution à laquelle est soumise toute personne physique ou morale autorisée à se livrer à la vente en gros ou au détail à un titre quelconque ou à la fabrication des boissons alcooliques, des vins ou des boissons hygiéniques.
2- Qui acquitte la licence ?
La contribution des licences est due par les importateurs, producteurs et débitants des boissons alcooliques, des vins et des boissons hygiéniques. Elle est annuelle et personnelle.
La licence est due par établissement selon les mêmes règles que celles applicables à la contribution des patentes.
C- L'IMPà”T LIBERATOIRE
1- Qu'est-ce que l'impôt libératoire ?
C'est un impà´t qu'acquittent les contribuables exerçant une activité commerciale ou industrielle ne relevant ni du régime du bénéfice réel, ni du régime du simplifié d'imposition, ni du régime de base. De manière générale, sont soumis à l'impà´t libératoire, les contribuables personnes physiques réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 15 millions de francs CFA.
Il convient de noter que pour une même activité, l'impôt libératoire dispense du paiement de la patente, de l'impôt sur le revenu des personnes physiques et de la Taxe sur la Valeur Ajoutée.
2- Comment calcule-t-on l'impà´t libératoire?
L'impà´t libératoire est liquidé par les services des impôts en application du tarif arrêté par les collectivités territoriales décentralisées publiques locales bénéficiaires du produit de cet impôt à l'intérieur d'une fourchette fixée par catégorie d'activité ainsi qu'il suit :
Catégories :
- A : de 0 franc à 20 000 francs
- B : de 21 000 francs à 40 000 francs
- C : de 41000 francs à 50 000 francs
- D : de 51000 francs à 100 000 francs
Les communes peuvent, à l'intérieur de chaque catégorie, appliquer des taux spécifiques à chaque activité dans la limite de la fourchette concernée.
2- Comment paye-t-on l'impôt libératoire et dans quels délais?
L'impà´t libératoire est acquitté trimestriellement à la caisse de la Recette municipale ou à la caisse du poste comptable de rattachement dans les localités qui n'ont pas de recette municipale, à l'aide d'une fiche comprenant les noms, prénoms, adresse du contribuable, la catégorie de l'impôt et le trimestre auquel se rapporte le paiement, dans les quinze jours qui suivent la fin de chaque trimestre.
3- Où, quand et comment faire sa déclaration ?
Ceux qui entreprennent une activité soumise à l'impôt libératoire sont tenus d'en faire la déclaration verbalement ou par écrit au Service des impà´ts ou au bureau de la mairie dans les lieux où le Service des impôts n'est pas installé, dans les quinze jours qui suivent le début de l'activité.
Ceux qui entreprennent au cours de l'année une activité sujette à l'impôt libératoire ne doivent cet impôt qu'à compter du 1er jour du trimestre au cours duquel ils ont commencé d'exercer.
L'impà´t libératoire est dà» par Commune, par établissement, et par activité dans le cas de l'exercice de plusieurs activités distinctes dans le même établissement.
Toutefois, le marchand ambulant qui justifie du paiement de l'impôt libératoire dans la commune de son domicile n'est plus imposable dans les autres communes pour cette même activité.
D- LA TAXE SUR LE BETAIL
1- Qu'est-ce que la taxe sur le bétail ?
C'est une taxe annuelle que paye tout propriétaire ou tout détenteur de bovidés (boeufs).
2- Quels animaux ne sont pas concernés par la taxe sur le bétail ?
Ne donnent pas lieu à perception de la taxe :
- les animaux de labour ;
- les animaux appartenant à l'Etat ;
- les reproducteurs importés de l'étranger ;
- les animaux élevés et utilisés par les oeuvres de charité dans un but
exclusivement social.
3- Quelles sont les modalités d'assiette ?
La taxe sur le bétail est assise dans chaque unité administrative après recensement effectué sur déclaration verbale ou écrite des redevables par le Sous-préfet ou le Chef de District ou par des agents spécialement désignés à cet effet.
4- Quel est le tarif de la taxe sur le bétail ?
Le tarif annuel est de 200 francs par tête de bétail.
E- LES CENTIMES ADDITIONNELS COMMUNAUX
1- Qu'est-ce que les centimes additionnels communaux ?
C'est une majoration qui s'applique au principal de certains impà´ts notamment :
- l'impà´t sur le revenu des personnes physiques ;
- l'impà´t sur les sociétés ;
- les contributions des patentes et des licences ;
- la Taxe sur la Valeur Ajoutée ;
- la taxe foncière ;
- la taxe sur les jeux de hasard et de divertissement.
2- Quels sont les taux des centimes additionnels communaux ?
Le taux des centimes additionnels est fixé à 10 % en ce qui concerne l'impà´t sur les sociétés, l'impà´t sur le revenu des personnes physiques, la Taxe sur la Valeur Ajoutée, la taxe sur les jeux de hasard et de divertissement, et la taxe foncière sur les propriétés immobilières.
3- Comment calcule-t-on les centimes additionnels communaux ?
Les centimes sont calculés tant sur le principal que sur les majorations des impà´ts auxquels ils s'appliquent et suivent le sort des éléments qui leur servent de base.
Ils figurent distinctement sur les avis de recouvrement et leur recouvrement est poursuivi avec le principal.
F- LES TAXES COMMUNALES DIRECTES ET INDIRECTES
1- Qu'appelle-t-on taxes communales directes ?
Ce sont des taxes instituées par les communes et qui se présentent sous forme de redevances forfaitaires annuelles, exigibles des habitants d'une agglomération.
2- Quelques exemples de taxes communales directes :
- la taxe d'eau qui peut être perçue dans les agglomérations où existent des fontaines ou des points d'eau communs et dans les agglomérations où la commune supporte les frais d'adduction d'eau ;
- la taxe d'éclairage qui peut être perçue dans les agglomérations où la commune supporte les frais d'éclairage des rues et autres lieux publics ou lorsqu'elle doit entreprendre des travaux pour l'éclairage de tels lieux ;
- la taxe d'enlèvement des ordures ménagères ;
- la taxe de fonctionnement des ambulances municipales ;
- la taxe d'électrification qui peut être perçue lorsque la commune produit l'électricité utilisée dans l'agglomération.
L'assiette, le recouvrement et le contentieux de ces taxes suivent les procédures applicables en matière de contributions directes.
3-Qu'appelle-t-on taxes communales indirectes ?
Ce sont des taxes instituées au par les communes dont les taux maxima et les modalités de recouvrement sont déterminés par voie réglementaire. Elles comprennent entre autres:
- la taxe d'abattage ;
- la taxe d'inspection sanitaire ;
- les droits de fourrière ;
- la taxe de stationnement ;
- les droits d'occupation temporaire de la voie publique ;
- la taxe sur les spectacles, etc.
Il convient de noter que le produit de l'impôt libératoire, des contributions des patentes et licences, de la taxe sur le bétail, des taxes communales directes et indirectes est versé en totalité aux communes.
A l'exception des centimes additionnels sur la taxe foncière qui sont intégralement reversés à la commune du lieu de situation de l'immeuble, les centimes additionnels sur les autres impà´ts sont répartis entre les Communes et Communautés Urbaines, le FEICOM et l'Etat qui perçoit notamment 10% au titre des frais d'assiette et de recouvrement.
http://www.impots.cm/index.php?page=fiscalite-locale-au-cameroun
Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
L'IRPP est un impôt direct calculé sur la base des gains réalisés par toute personne physique imposable. Cet impôt existe dans notre pays depuis 1973, et il a connu une réforme par la loi N°2002/014 qui rend son application encore plus simple.
Avec la réforme, l’IRPP s’est adapté aux exigences économiques de l’heure. Il simplifie et rend plus claire le mode d’imposition, de même qu’il permet la sécurisation des recettes de l’Etat ainsi qu’une meilleure redistribution de la charge fiscale.
L’IRPP concerne toute personne physique ayant son domicile fiscal au Cameroun ou réalisant des revenus de source camerounaise. Sont ainsi concernés les salariés, les pensionnés, les rentiers, les commerçants, les agriculteurs, les artisans, les propriétaires fonciers et les professions libérales.
Il existe toutefois des exceptions prévus par la loi sur l’IRPP. A titre d’exemple, nous citerons :
L’imposition se calcule sur la base du revenu net global dont le contribuable aura disposé au cours d’une année fiscale, après un abattement forfaitaire de 500000 FCFA. Le montant de l’impôt s’obtient alors ainsi qu’il suit :
Ce montant est alors majoré de centimes additionnels communaux (CAC) à hauteur de 10%, lesquels s'appliquent uniquement sur le principal de l'IRPP au titre des traitements et salaires, les BIC, les BNC et les BA.
Les innovations majeures de l'IRPP réformé
Les obligations déclaratives des assujettis à l'IRPP
A- Traitements, Salaires, Pensions et Rentes viagères
- déterminer le revenu brut imposable(RBI) annuel en additionnant les 12 revenus mensuels
- déterminer le revenu net(RN) annuel en diminuant du RBI les charges déductibles suivantes: l'abattement professionnel(30% du RBI);
la part salariale des cotisations sociales qui est de 2,8% du revenu mensuel plafonné à 300 000FCFA par mois.
ainsi RN = RBI - (abattement professionnel + charges sociales salariales)
Exemple: Armand njogang est agent de maîtrise à la société des scieries nationales, il a un revenu mensuel brut de 250 000FCFA. liquidez son IRPP!
liquidation:
RBI: 250 000 x 12= 3 000 000FCFA
Abattement professionnel = 3 000 000 x 30% = 900 000FCFA
Charges sociales salariales(CNPS)= 3 000 000 x 2,8% = 84 000FCFA
RN= 3 000 000 - (900 000 + 84 000) = 2 016 000 FCFA
Revenu net imposable (RNI) = 2 016 000 - 500 000 = 1 516 000FCFA
de 0 à 1 516 000 1 516 000 x 10% = 151 600
principal de l'impôt = 151 600
CAC = 151 600 x 10% = 15 160
IRPP dû = 151 600 + 15 160 = 166 760FCFA
NB: les revenus des capitaux mobiliers sont liquidés par application du taux libératoire de 15%. ce taux est fixé à 10% pour les plus-values sur cessions de titres de placement d'un montant net global supérieur à 500 000FCFA.
B- Revenus fonciers
RBI = somme des loyers perçus d'immeubles bâtis ou non
Abattement des charges d'entretien dument justifiées, à défaut application d'un taux de 30% sur le RBI
RN = RBI - abattement professionnel
Exemple: Alex est propriétaire d'un immeuble sis à Akwa Douala. cet immeuble abrite 4 locataires qui versent chacun un loyer de 250 000FCFA.
RBI = (250 000 x 4) x 12 = 12 000 000
Abattement professionnel= 12 000 000 x 30% = 3 600 000
RN = 12 000 000 - 3 600 00 = 8 400 000
RNI = 8 400 000 - 500 000 = 7 900 000
de 0 à 2 000 000 2 000 000 x 10% = 200 000
de 2 000 001 à 3 000 000 1 000 000 x 15% = 150 000
de 3 000 001 à 5 000 000 2 000 000 x 25% = 500 000
de 5 000 001 à 7 900 000 2 900 000 x 35% = 1 015 000
principal de l'impôt= 200 000 + 150 000 + 500 000 + 1 015 000 = 1 865 000
CAC = 1 865 000 x 10% = 186 500
IRPP dû= 1 865 000 + 186 500 = 2 051 500FCFA
NB: en ce qui concerne les plus-values immobilières, l'impôt est déterminé par application d'un taux de 10% sur la différence entre la valeur de cession et la valeur d'acquisition de l'immeuble diminuée des charges réelles dument justifiées et des droits d'enregistrement de la cession.
toutefois en cas d'acquisition gratuite, les droits d'enregistrement sont imposables.
C- cas des bénéfices des activités industrielles, commerciales, artisanales, industrielles et des professions non commerciales et assimilées.
ici le revenu net imposable est le résultat de l'exercice obtenu par la différence suivante: Produits - Charges. en cas de bénéfice, il est appliqué le barème de l'IRPP ci-dessus. l'impôt ainsi liquidé est diminué du montant des acomptes d'impôts versés tout au long de l'exercice.
Exemple: un commerçant, a réalisé un chiffre d'affaires de 1 300 000 000FCFA au cours de l'exercice 2008. le résultat fiscal de l'exercice est de 64 000 000 FCFA. liquidez l'IRPP dû par ce commerçant.
de 0 à 5 000 000 850 000
de 5 000 001 à 65 000 000 60 000 000 x 35% = 21 000 000
principal = 21 850 000
CAC = 21 850 000 x 10%= 2 185 000
IRPP dû = 21 850 000 + 2 185 000 = 24 035 000
Acomptes versés = 1 600 000 000 x 1,1% = 17 600 000
IRPP restant dû = 24 035 000 - 17 600 000 = 6 435 000
Tu es comptable dans une Entreprise SARL, comment expliques-tu que le capital de l'Entreprise soit de 1 000 000 F et elle a des immobilisations de plus de 250 000 000 F. D'ou vient le financement de ces acquisitions quand on nous a dit à l'école que le patrimoine de l'Entreprise c'est son capital?
Les obligations sont des titres négociables en bourse, représentatifs d'un emprunt contracté à long terme par la société émettrice. La dette obligataire «L'emprunt obligataire est réservé aux sociétés par actions ayant deux années d'existence et ayant par ailleurs totalement libéré leur capital. » figure au passif pour le montant dû effectivement par l'entreprise. Elle comprend donc le montant des primes de remboursement dont la contrepartie est enregistrée au débit du compte 169 "primes de remboursement des obligations", qui figure à l'actif du bilan sous un poste distinct assimilable aux frais d'établissement, mais qui est placé conventionnellement au bas de l'actif (cf. Tableau "Modèle de bilan - Actif") dans la partie" La nomenclature comptable, les écritures et les documents de synthèse", sous partie "Les documents de synthèse".
Généralement, le remboursement de l'emprunt obligataire ("amortissement" de l'emprunt) ne se fait pas globalement en fin de période, mais graduellement par des remboursements partiels, le plus souvent annuels. Ces remboursements annuels se fond en général par tranches tirées au sort.
La somme consacrée chaque année au service de l'emprunt, l'annuité, comprend :
le paiement des intérêts,
le remboursement de la tranche d'obligations.
Le tableau d'amortissement porté à la connaissance du souscripteur et qui détaille les modalités de remboursement prévoit généralement :
soit des annuités constantes, dont la fraction de remboursement augmente et les intérêts annuels diminuent avec le temps ;
soit des annuités dégressives, où la fraction de remboursement reste constante, tandis que les intérêts annuels diminuent avec le temps.
Les obligations sont dites convertibles en actions si le contrat obligataire prévoit que le souscripteur aura la possibilité pendant des périodes déterminées, de transformer sa créance en une part d'associé (les conditions de l'échange étant alors précisées dans le contrat).
TVA :
la déduction...
En contrepartie de votre obligation de collecter la TVA sur vos ventes ou vos prestations, vous pouvez déduire la TVA que vous payez sur vos achats professionnels. Mais vous devez pour cela respecter certaines conditions.
Mécanisme et conditions de la déduction.
Pour vous, professionnels, il est possible de récupérer la TVA supportée sur vos achats réalisés dans le cadre de votre activité.
Grâce à ce mécanisme de déduction, vous ne reversez que la TVA nette correspondant à la valeur ajoutée créée par votre entreprise.
Vous ne pouvez déduire la TVA payée sur vos achats, que dans le respect des conditions suivantes :
* Votre TVA déductible doit être justifiée
Vous devez être possession d'un document justificatif (en général une facture) sur lequel figure la TVA que vous entendez déduire.
* Elle ne peut être déduite avant une certaine date
La TVA n'est déductible que lorsqu'elle est devenue exigible chez votre fournisseur.
En pratique, cela veut dire que la TVA ne peut être déduite qu'au titre du mois au cours duquel est intervenu soit l’acquisition pour les biens, soit le paiement pour les services.
* Les biens et services achetés, doivent être nécessaires à votre exploitation et ne pas faire l'objet d'une utilisation privative supérieure à 90 %.
Une déduction parfois impossible.
Bien que répondant aux conditions générales de déduction, certains produits ou services en sont exclus par les textes. C'est le cas pour :
* des dépenses de logement faites au bénéfice des dirigeants ou des salariés de l'entreprise.
* des véhicules conçus pour le transport de personnes qui sont inscrits à l'actif de l'entreprise (sauf pour les entreprises de transport de voyageur ou les auto-écoles)
* des biens cédés gratuitement ou à un prix inférieur à leur valeur normale (cadeaux)
* des produits pétroliers
* des services liés à des biens, eux-mêmes exclus.
Cas particulier des dépenses de logement
Lorsqu'elles sont réalisées en faveur des dirigeants ou des salariés de l'entreprise, la TVA supportée sur ce type de dépenses n'est pas déductible.
Cependant, cette limitation de la déduction ne s'applique pas :
* aux entreprises dont l'activité même est de vendre une prestation de logement (cas des hôteliers par exemple)
* aux dépenses exposées par les entreprises en vue de fournir gratuitement à leur personnel de sécurité, de gardiennage et de surveillance, un logement sur leurs chantiers ou dans leurs locaux.
Comment s’exerce la déduction ?
Les déductions de TVA sont mentionnées sur les déclarations que vous devez déposer selon votre régime d'imposition.
La déduction de la TVA doit être imputée en priorité sur la TVA dont vous êtes redevable (TVA brute ou collectée).
Lorsque votre taxe déductible est supérieure à votre taxe collectée, l’excédent constitue un crédit de TVA. Vous pouvez :
* soit, imputer ce crédit sur vos prochaines déclarations
* soit, en obtenir le remboursement, lorsque son imputation est impossible
La demande de remboursement
Elle est en principe annuelle et doit être déposée à la recette des impôts au cours du mois de janvier. Cette demande porte sur le crédit apparaissant au 31 décembre de l’année précédente. Pour en obtenir son remboursement, le crédit doit être au moins égal à 150 €.
Vous avez aussi la faculté de demander des remboursements trimestriels (en avril, juillet et octobre) si chaque déclaration déposée au cours du trimestre civil fait apparaître un crédit remboursable au moins égal à 760 €.
Lorsque vous demandez le remboursement de votre crédit, celui-ci ne peut évidemment plus être reporté sur les déclarations suivantes.