Finance
Ce sont des outils de comparaison qui visent à analyser la gestion, la rentabilité et la structure financière de votre entreprise.
Les ratios contribuent à déceler rapidement les forces et les faiblesses de votre entreprise en ce qui concerne son autonomie et son indépendance financière, ses performances, sa solvabilité et sa trésorerie.
Il existe de multiples possibilités pour établir des ratios. Sont présentés ci-après des ratios de structure financière, des ratios de performance et des ratios de trésorerie.
Ratios de structure financière
Le ratio d’indépendance financière
Il permet de connaître la capacité de l’entreprise à se financer par ses propres moyens (capital social, réserves).
Ratio d’indépendance = Capitaux propres/Capitaux permanents |
Pour être jugé acceptable, ce ratio doit être supérieur à 50 %.
Le ratio d’autonomie financière
Ce ratio mesure la part de financement propre de l’entreprise par rapport à l’ensemble des financements.
Ratio d’autonomie = Capitaux propres/Total bilan |
Un ratio d’un niveau de 20 à 25 % est considéré comme satisfaisant.
Le ratio de remboursement des dettes à long terme
Ratio de remboursement des dettes = Dettes à long terme / Capacité de remboursement (CAF) |
Un multiple égal à 3 ou 4 signifie que 3 ou 4 années de résultat de l’entreprise (CAF) seront nécessaires pour rembourser les dettes à long terme.
Un tel niveau est jugé correct par les financiers.
Deux notions de rentabilité doivent être distinguées :
le résultat (bénéfice net ou capacité d’autofinancement) par rapport à l’activité (ventes) ;
le résultat par rapport aux moyens financiers mis en œuvre (capitaux permanents, capitaux propres).
Les ratios obtenus sont à comparer avec ceux obtenus dans d’autres entreprises du même secteur d’activité.
Les ratios de rentabilité par rapport à l’activité
Ratio de rentabilité = Bénéfice net/Chiffre d’Affaires HT |
Ratio de rentabilité = Capacité d’autofinancement (CAF)/Chiffre d’Affaires HT |
Le ratio de rentabilité par rapport aux capitaux investis
Ratio de rentabilité = Résultat net/Capitaux propres |
Ils mesurent les délais de règlement des clients et des fournisseurs ainsi que les besoins financiers nécessaires à l’exploitation.
Délai de règlement clients (Nombre de jours de CA TTC) = (Créances clients fin d’exercice + EENE* x 360)/Chiffre d’affaires annuel TTC |
*EENE : effets portés à l’escompte et non échus
Délai de règlement fournisseurs (Nombre de jours d’achats TTC) = (Dettes fournisseurs x 360)/Achats TTC |
Ratio de besoin en fonds de roulement (en nombre de jours de CA) = (Besoin en Fonds de roulement x 360)/Chiffre d’affaires annuel TTC |
Publié le 17/11/2010 à 10:44 par fico
Tags : revenu
Obligation : titre négociable
L’obligation est définie comme un titre négociable émis par une entreprise publique ou privée ou par le Trésor (l'Etat) et donnant à son souscripteur le droit de créance sur l’émetteur (l’entreprise).
Une entreprise qui émet donc un emprunt obligataire* sur le marché boursier donne un titre à chaque acheteur. Ce titre (Obligation) donne le droit à son détenteur de percevoir un revenu. Ce revenu est calculé en fonction de (1) la valeur nominale de l’obligation, (2) du taux d’intérêt calculé sur la valeur nominale de celle-ci, et des modalités de remboursement.
(1) La valeur nominale (ou valeur faciale) se présente comme la valeur unitaire de chaque obligation. C’est cette somme qui servira de référence pour le calcul de la rémunération.
(2) Chaque émission obligataire est assortie d’un taux d’intérêt qui fixe à quel pourcentage de la valeur nominale sera le montant de revenu versé aux souscripteur. A titre d’exemple, un emprunt obligataire à 10% de taux d’intérêt (ou taux facial) donnera un revenu de 200 euros d’intérêt (de rémunération) chaque année pour une valeur nominale de 2000 euros.
(3) Modalités de remboursement : les emprunts obligataires sont généralement remboursés "in finé" (c’est-à-dire à la date d’échéance de l’emprunt) et au pair ce qui veut dire sur la base de la valeur nominale. Certains emprunts présentent un "différé d’amortissement" où le remboursement de l’emprunt commence après une période déterminée à l’avance (quelques années). Il existe aussi d’autres modalités de remboursement que nous développerons plus en détail.
* Le montant d’un emprunt obligataire = nombre d’obligations émises ´ prix d’émission.
Essentiel
Il est important de noter que:
- Le cours d’une obligation sur le marché est fonction du revenu qu’elle génère. Plus le rendement est élevé plus le cours est élevé.
- En bourse une obligation peut être achetée sur l marché primaire (à l’émission) ou négociée sur le marché secondaire.
- Le plus souvent et par commodité les obligations sont cotées en pourcentage de leur valeur faciale (nominale). A titre d’exemple une obligation émise à 1000 euros de nominal peut être cotée 110 et cela veut dire q’elle vaut 1100 euros (si 100 = 1000 et 110 = 1100).
- La cotation en pourcentage d’une obligation est généralement accompagnée de la portion du coupon couru, qui reflète le montant de l’intérêt annuel déjà écoulé et présenté (ce montant est présenté aussi en pourcentage).
- Certaines dispositions sont à connaître sur le plan fiscal pour bien optimiser son placement dans ce type de produits.
Autres informations relatives aux obligations
www.comprendrelabourse.com
Publié le 02/09/2010 à 14:14 par fico
Publié le 27/08/2010 à 09:51 par fico
Le cash-flow : l'élément déterminant de la rentabilité d’un projet !
Jeunes entrepreneurs, jeunes diplômés, vous voulez investir dans un projet quel qu'il soit et, vous souhaitez (bien évidemment) que ce projet assure une rentrée d'argent et qu'il vous permette de réaliser des économies au niveau de certains coûts d'exploitation ? Normal ! Mais un petit calcul s'avère nécessaire et judicieux avant de commencer quoi que ce soit. Lorsque vous entendez le mot «cash», vous pensez sans nul doute à de l'argent liquide ? Eh oui, vous avez totalement raison ! Le «cash-flow» se définit, généralement comme étant un «flux de trésorerie» généré par un investissement. Mais, vous vous posez certainement la question de savoir ce qu'est un «flux de trésorerie»? La définition est bien plus complexe que ce vous ne le pensez. Voilà pourquoi un petit rappel s'avère nécessaire. Un «flux de trésorerie» représente les différentes transactions intervenant entre l'actif (biens) et le passif (dettes) de la trésorerie (caisse ou compte bancaire) d'une entreprise, d'un établissement ou d'une société d'où la formule «cash-flow», correspond aux recettes imputables au projet desquelles sont déduites les dépenses imputables au projet. Encore appelé: Capacité d'Autofinancement, (CAF) lorsque le projet est «autofinancé» à 100%, le «cash-flow» représente l'ensemble des ressources, qui sont des «rentrées d'argent» dégagées au cours d'un exercice (année comptable ou année civile) par la totalité des opérations de gestion réalisées dans le cadre d'un projet . Ainsi, afin d'évaluer les gains attendus,vous devez connaître non seulement la «durée de vie économique» ou la «durée d'exploitation» de votre projet, mais aussi, déterminer le capital à investir c'est-à-dire les dépenses que l'Entreprise ou la société devra supporter pour mener le projet à son terme. Rappelons que le capital à investir se compose des prix d'achats hors taxes, des frais d'installation, des frais de transport et autres frais y afférant. Dans certains cas, il peut s'agir d'une augmentation du «Besoin en Fonds de Roulement» (BFR), de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) non récupérable pour les entreprises ayant droit à une déduction inférieure à 100%. Aussi, pour vous simplifier les calculs concernant la rentabilité de votre projet, il faut noter que le «cash-flow» est généré de manière continue et peut se calculer d'une autre façon : le «cash-flow» est le résultat du chiffre d'affaires dont on déduit les charges décaissables. Soulignons également que, le «cash-flow» est calculé «net d'impôts» c'est-à-dire que, l'impôt sur les bénéfices est intégré au calcul des dépenses relatifs au projet. Alors, avant de vous lancer dans un projet et d'investir, même s'il est entaché «d'incertitudes» puisque les données utilisées sont prévisionnelles, pensez à calculer le «cash-flow» : il vous permettra de vous fixer sur la rentabilité de votre projet !
Contributions de Constance
Source:Aquadesign
Publié le 21/07/2010 à 15:38 par fico
FINANCE D'ENTREPRISE : Six étapes essentielles pour trouver du financement
Ce dont les promoteurs de projet de création se plaignent la plupart du temps, c’est de ne pas avoir le financement nécessaire pour démarrer leur entreprise. Mais le problème réel qui se pose c’est qu’il ne suffit pas d’avoir l’idée la plus géniale pour trouver du financement ou d’avoir rien que du financement pour réaliser le projet de création d’entreprise le plus formidable.
Tout commence par votre capacité à négocier et à bien présenter votre projet pour qu’il soit vendable aux yeux des investisseurs potentiels et par la suite de vos clients une fois le projet mis en oeuvre. Parce qu’il y a des gens qui sont à la recherche de projet viable à financer, la clé est de formuler le vôtre pour qu’il ait un sens pour vous même et pour votre financier, surtout lorsque votre concept est assez original.
Estimez de quoi vous avez besoin
Il s’agit de tout ce dont vous aurez besoin pour lancer et amorcer le développement de votre entreprise: les équipements et autres matériels, votre stocks de marchandises ou de matières premières, l’usine, les bureaux, les frais de brevets ou licence, un fonds pour alimenter votre trésorerie, etc. Identifiez les ressources que vous pouvez mobiliser vous-mêmes à partir de vos économies, des prêts ou participations de vos parents ou amis. De grâce, ne sous-estimez pas vos besoins ; n’exagérez pas non plus. D’ailleurs, vous aurez besoin de justifiez chaque utilisation et l’opportunité de chaque bien que vous acquérez.
Evaluez vos options d’emprunts.
Si vous disposez d’une garantie ou qu’un fonds d’appui (programme) peut vous servir de garantie, vous pouvez optez pour les banques commerciales qui vous offriront une gamme variée de possibilités de prêts. Si vous êtes au Bénin par exemple, vous pouvez vous rapprocher du CEPEPE ou du FONAGA pour voir ce qu’ils peuvent faire pour vous en terme de garantie. Il y également les sociétés de capital risque tels que CAURIS basée au Togo. Plusieurs autres programmes ou possibilités existent dans votre pays. Faites vos recherches, vous trouverez ce qui vous convient.
Préparez ce que vous présenterez au financier / investisseur
La plupart des financiers vous demanderont un plan d’affaires avec un résumé détaillant votre parcours académique et professionnel, votre historique financier et d’autres documents spécifiques en fonction de la particularité de chacun d’eux. Vous aurez à répondre dans votre plan d’affaires à des questions liées à la nature de l’affaire que vous lancez, le marché cible, les clients, les concurrents actuels et futurs, votre positionnement sur le marché, votre argument de vente, la stratégie que vous entendez utiliser pour atteindre vos objectifs. N’oubliez pas de joindre à tout ceci le résultat de vos projections financières (plan de financement, les bilans, le compte de résultat prévisionnel, le plan de financement des trois premiers exercices ainsi le budget de trésorerie de la première année par exemple) ainsi que votre planning de mise en route.
Préparez vous à ne pas tomber dans le piège du sur optimisme.
Soyez aussi réaliste que possible dans vos projections (chiffre d’affaires prévisionnel, rentabilité financière…). Fondez chacune de vos prévisions sur du factuel (l’étude de marché par exemple). Si vous avancez une projection qui n’est pas fondée, sachez que le financier est pour la plupart du temps habitué à un certain nombre de marché et de secteur et sait comment les choses fonctionnent pour la plupart du temps. Faites autant de recherches que possible, vous serez alors fier de montrer à un financier que ces données du marché ne sont pas à jour ce se sera une bonne marque de fiabilité.
Préparez vous à présenter et à défendre votre projet.
En principe vous devez pouvoir présenter votre projet en moins de cinq minutes. Si vous passez plus dix minutes sans que l’investisseur ne cerne l’intérêt de votre projet pour lui-même et pour vous-même, vous êtes passé à côté de la plaque. Pendant ces cinq minutes répondez aux questions : quoi, à qui, comment vendre, avec combien, pour combien et au bout de combien de temps l’argent remis sera récupéré et avec quel intérêt ? Préparez vos réponses, ordonnez vos idées et gagnez suffisamment de confiance pour en transmettre au financier.
Demandez de l’aide.
Avant d’aller négocier un financement demandez à un senior ou un consultant et si possible un banquier à la retraite comment ça se passe. Posez-lui autant de questions que possible pour vous assurez de ce que vous pendrez toutes les dispositions pour avoir gain de cause. Vous pouvez vous faire accompagner d’un consultant expert en projet de création d’entreprise. Sa présence rassurera davantage le banquier. « Si ce n’était pas intéressant, il ne s’y mettrait pas, voyons ce que ça donne ».
Par Hermann H. CAKPO
Gestiondelentreprise.com
Publié le 21/07/2010 à 14:43 par fico
FINANCE D'ENTREPRISE : Comment prévoir le flux de la trésorerie?
Adapted from content excerpted from the American Express® OPEN Small Business Network. Reproduction authorized by Smetoolkit.org
Les problèmes de trésorerie prennent les propriétaires de petites entreprises par surprise. Une prévision de flux de trésorerie exacte peut prémunir les entrepreneurs contre cette situation. Une prévision de flux de trésorerie met en carte les sommes d'argent que votre entreprise prévoit de recevoir et de payer tous les mois, pendant une période de roulement de 6 ou 12 mois. Cette prévision prend en compte le décalage entre la facturation et le paiement; faire une dépense et la payer; et collecter les impôts qui ne sont payables au gouvernement que plus tard. Une prévision de trésorerie bien préparée vous permettra de planifier le flux de trésorerie sur un certain temps. Il vous aidera à anticiper les déficits à temps pour y remédier, vous protégeant d'une crise de trésorerie. Une prévision de trésorerie peut également vous aider à noter les tendances des ventes, vous dire si vos clients mettent trop de temps à payer, et vous aider à planifier des achats d'actifs importants De plus, si vous cherchez à obtenir un prêt, les banques voudront voir une prévision de trésorerie mensuelle sur un an et une prévision par trimestre sur trois à cinq ans. La procédure suivante vous guidera, étape par étape, à travers la préparation d'une prévision de trésorerie :
Étape 1 : Espèces en caisse
Comptez vos espèces au début de chaque mois de votre prévision. Cette somme correspond à votre "argent disponible". Les mois suivants, le solde d'espèces à la fin du mois sera reporté comme solde d'espèces en début du mois suivant.
Étape 2 : Avoir en numéraire
Ventes au comptant, vente par carte de crédit, comptes clients et toute rentrée d'intérêts. La clé de la réussite ici est de consigner la recette dans le mois où vous comptez réellement recevoir l'argent, non pas le mois où la vente a été faite.
Step 3: Compte-client
Si vous n'avez pas tenu des livres qui vous montrent combien de temps il faut compter pour qu'un client paie sa facture, calculez votre "période moyenne d'encaissement" en divisant vos ventes totales de l'année précédente par 365. Ce qui vous donne le volume moyen des ventes journalières. Puis, divisez la valeur en $ de vos comptes débiteurs par ce volume moyen des ventes journalières. Ce chiffre est le nombre moyen de jours qu'il faut pour encaisser une facture. En utilisant ce chiffre comme un guide, enregistrez les règlements au fur et à mesure de leur arrivée sur l'année suivante.
Étape 4 : Espèces diverses
Prenez en compte les rentrées d'espèces diverses, y compris de nouveaux prêts bancaires ou familiaux, ou les participations.
Étape 5: Liquidités totales disponibles
Pour chaque mois de votre prévision, additionnez les montants des étapes une à quatre. Cette somme vous donne la totalité des liquidités disponibles chaque mois.
Étape 6 : Dépenses en espèce
Maintenant il est temps de calculer combien d'argent vous prévoyez de dépenser chaque mois de votre période de roulement prévisionnelle.
D'abord, évaluez les dépenses d'exploitation. A nouveau, le secret est de noter toute dépense dans le mois où elle sera payée, pas le mois où elle a été faite. Assurez-vous d'inclure les postes suivants dans la liste des dépenses d'exploitation
Les salaires bruts, y compris les heures supplémentaires prévues
Les appointements des propriétaires
Les cotisations sociales sur salaires, les avantages, y compris les congés payés, congé maladie, assurance santé et assurance chômage.
Sous-traitance et services externes, y compris le coût de la main d'œuvre et des matériaux.
Achat des matériaux utilisés dans la fabrication de votre produit ou service, ou pour la revente.
Fournitures pour utilisation dans l'entreprise.
Réparations et entretien (n'oubliez pas d'inclure des grosses dépenses ponctuelles pour la réfection ou la rénovation etc.)
Frais d'emballage, de transport et de livraison
Voyages, frais de voiture et de parking
Publicité et promotion, y compris les dépliants, le publipostage, les publicités papier ou TV, parutions Pages Jaunes, site web, création et entretien
Les frais de services professionnels, conseil juridique, comptables, expert comptable, consultants, etc.
Loyer
Télécommunications, telles que téléphone, fax, Fournisseur d'Accès à Internet
Services publics tels que eau, chauffage, électricité, gaz
Assurances, y compris incendie, responsabilité civile, accidents du travail etc.
Impôts et taxes
Intérêts des prêts
Autres dépenses spécifiquement liées à votre activité
Divers (ajouter une petite marge pour des dépenses diverses)
Quand vous aurez fini d'enregistrer tout cela, faites un sous total de vos dépenses d'exploitation.
Étape 7 : Autres frais
Calculez les autres frais permanents de votre entreprise Incluez les postes ci-après :
Paiement du principal des prêts, véhicules, achats d'équipements etc.
Dépenses majeurs - dépenses amortissables telles qu'e équipement, véhicules, construction de nouveaux bâtiments ou améliorations aux bâtiments existants, et améliorations aux locaux et bureaux en location
Coûts de démarrage - dépenses engagées avant le premier mois d'opération et payées sur l'année (les années) suivante(s)
Réserve ou fonds mis en dépôt - de l'argent mis de côté tous les mois pour payer les impôts à la fin de l'année, plus de l'argent déposé sur un compte bloqué pour aider à payer les factures de machines ou de grosses primes d'assurance par exemple.
Prélèvement propriétaire - règlement des impôts sur le revenu, de l'assurance santé et assurance vie des cadres, du propriétaire
Étape 8 : Total des sorties d'argent
Une fois que vous aurez marqué tous les autres frais professionnels, ajoutez-les à votre sous total des dépenses d'exploitation. Cette somme vous donne la totalité de l'argent dépensé et reflète votre estimation de l'argent que vous aurez à dépenser tous les mois.
Étape 9 : Évaluez votre flux de trésorerie mensuel
Soustrayez votre total d'argent dépensé (étape 8) du total des liquidités disponibles (étape 5). La différence est votre solde de trésorerie mensuel ou 'flux de trésorerie' Pendant que vous prévoyez votre flux de trésorerie, vérifiez, pour être sûr, que le solde de trésorerie à la fin du mois est positif. S'il ne l'est pas, prenez vos dispositions pour couvrir ces manques anticipés.
Mettez à jour votre prévision de trésorerie tous les mois, en faisant des ajustements à chaque fois que vous rencontrez une dépense ou rentrée imprévue. Au fur et à mesure des ventes et dépenses réelles, notez les montants réels, à côté des évaluations, sur votre prévision de flux de trésorerie. Vérifiez l'exactitude de vos prévisions et faites des ajustements aux mois à venir quand nécessaire. A la fin d'un mois, ajouter un nouveau mois à la fin de votre période de roulement prévisionnel.
source: www.gestondelentreprise.com
Publié le 25/06/2010 à 16:52 par fico
Réponse : Comment fonctionne la bourse ? Certains traders (employés d’institution financière qui achète des parts d’entreprise, des stocks de matières premières… pour le compte de leur société ou pour le compte de client de leur société ) oublient les notions de base.Lors de la crise des subprimes , ces traders ne savaient plus ce qu’ils achetaient en bourse. Pour revenir à la question comment fonctionne la bourse, il faut commencer par définir et expliquer les notions de base.
Une entreprise avec un fort capital social, et qui souhaite ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs particuliers ou professionnels, introduit en bourse son entreprise.La capitalisation boursière d’une entreprise reflète en général la valeur des actifs (immeuble détenue , fond de commerce, part de société, valeur d’acquisition d’un client, valeur de la marque,…), l’exploitation générée et le potentiel de l’entreprise.C’est le flottant de l’entreprise qui est accessible à l’achat sur les places boursières (Le flottant est une notion boursière importante pour comprendre comment fonctionne la bourse.Le flottant est le capital de l’entreprise disponible sur une place boursière appartenant à des particuliers actionnaires qui souhaitent vendre ou à la société elle-même).
Pour comprendre comment fonctionne la bourse , il est nécessaire de savoir que la valeur d’une action se détermine en fonction de l’offre et la demande sur la partie flottante disponible.Il est possible d’acheter une action à partir d’un compte titre au sein d’une agence bancaire.Les taxes, impôts bourse, frais bancaires et frais d’achat impliquent qu’il n’est pas rentable d’acheter une seule action.
Pour rentabiliser l’achat d’un titre d’une entreprise, il est nécessaire d’acheter plusieurs actions.Investir à long terme sur une entreprise solide (exemple : action d’une banque reconnue dans le monde ), permet de minimiser les pertes (lorsque le cours de l’action passe en dessous du prix d’achat d’une action).Pour bien saisir comment fonctionne de la bourse , il est nécessaire d’avoir toujours à l’esprit ,que le cours d’une action suit des variations journalières imprévisibles.
Acheter une action ,c’est investir dans la stratégie d’une entreprise.Si l’entreprise perd des parts de marché, et la croissance ralentie ou est négative, le cours boursier peut pencher à la baisse…et au contraire si la stratégie de l’entreprise est gagnante (gain de part de marché, bénéfice en forte hausse…) , le prix de l’action peut augmenter.C’est le marché de l’offre et la demande qui détermine la valeur d’une action , et c’est un point important de la compréhension du fonctionnement de la “bourse”.
Pour répondre à la question comment fonctionne la bourse ? , il faut comprendre la notion d’indice boursier (indicateur boursier).Chaque pays possèdent une place boursière , avec différents indices.A new york , l’indice dow jones représente l’évolution journalière des entreprises les plus importantes des états unis, l’indice Nasdaq montre l’évolution journalière des valeurs technologiques des états unis.Le terme indice signifie une moyenne de l’évolution de chaque action formant le panel des entreprises significatives.Le cac40 est l’indice boursier de paris, et ce dernier représente l’évolution des 40 entreprises les plus importantes en France cotées en bourse.
Pour mieux répondre à votre question comment fonctionne la bourse , vous pouvez suivre gratuitement sur internet , en temps réel l’évolution boursière de n’importe quelle société de votre choix.Vous pouvez ouvrir un compte titre (ou pea) au sein de votre agence bancaire, et acheter et vendre une action en bourse depuis n’importe quel ordinateur (ou téléphone portable ) connecté à internet.
Avant de se lancer en bourse, il est préférable d’acquérir des connaissances économiques , et surtout de connaître sur le bout des doigts l’entreprise sur laquelle vous allez investir, ainsi que le secteur d’activité dans laquelle elle évolue.
Il est important de savoir et de ne pas oublier, qu’il est impossible de prévoir le cours de bourse.
Source: www.rachatducredit.com
Publié le 27/05/2010 à 13:13 par fico
LA FRANCE EXPLOITE L'AFRIQUE
PAR LE BIAIS DU FRANC CFA
Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et professeur d’économie, fait la lumière sur les dégâts causés dans les Etats membres de la zone franc en raison de l’indexation de leur monnaie sur le franc français, aujourd’hui sur l’euro. Dans cet entretien réalisé par Ruth Tete et Soh Tadhieu de New African, Mamadou Koulibaly ne mâche pas ses mots et appelle à la création d’une monnaie indépendante, sans lien avec le passé colonial.
Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs quels sont les principaux mécanismes de la zone Franc ?
MK : La zone du franc CFA est une union de coopération monétaire dont les leviers de contrôle se situent à Paris où priment les intérêts de la France. Les Etats satellites, membres de cette zone, sont des pays d’afrique occidentale et centrale. La logique qui sous-tend le fonctionnement de cette zone rappelle la manière dont les Etats de l’Europe de l’Est étaient liés à l’ex-Union soviétique par le biais du Pacte de Varsovie à l’époque de la Guerre froide.
Les principes de la coopération monétaire entre la France et les Etats membres de la zone franc ont été énoncés dès les années 1960 dans le cadre d’un pacte colonial. Ce pacte a été modifié par la convention de coopération monétaire du 23 novembre 1972 entre les Etats membres de la Banque des Etats de l’afrique Centrale (BEAC) et la France d’une part, et par l’accord de coopération du 4 décembre 1973 entre les pays membres de l’Union Monétaire Ouest-africaine (UMOA) et la République française d’autre part.
Juste avant que la France n’accède aux demandes d’indépendance des pays africains dans les années 1960, elle a obligé ces Etats à placer 65% de leurs réserves de change sur un compte du Trésor français, après avoir défini un taux de change fixe du franc CFA.
Bien que la gestion de cette monnaie ait été confiée à des banques centrales communes [BEAC et BCEAO, ndlr], ces banques n’ont d’africain que le nom. En réalité, elles n’ont aucun pouvoir et ne sont rien de plus que de gigantesques institutions bureaucratiques qui ne décident pas des politiques monétaires. Elles sont là pour faire croire aux pays de la zone franc qu’ils sont maîtres de leur destinée.
Les pays de la zone franc continuent de perpétuer un système mis en place par l’ancien bourreau colonial.
Comment décririez-vous la situation financière des pays de la zone franc depuis qu’ils font partie de cette union monétaire ?
MK : La zone franc a engendré un long débat. D’une manière générale, il ne faut pas oublier que cette union a apporté à la France d’immenses avantages en termes de marchés pour ses biens et services. La situation monétaire des pays de la zone franc est une longue histoire de secrets jalousement gardés par la France, dont la seule préoccupation est de préserver ses intérêts.
Par exemple, les réserves de change des Etats de la zone franc sont placées sur un compte commun du Trésor français, mais aucun pays africain n’est capable de dire quelle partie de cet argent durement gagné lui appartient. Seule la France a le privilège d’accéder à ces informations.
Et pourtant ces fonds, placés sur des «comptes d’opérations», génèrent des intérêts à chaque fois que leur montant est supérieur aux besoins d’importation des pays africains concernés.
Ces comptes d’opérations, en vertu des accords de coopération monétaires signés par la France et les pays de la zone franc, sont en théorie assortis du principe de découvert illimité. Cependant, les autorités françaises ont inclus, dans les statuts des banques centrales africaines, des mesures, parfois préventives, destinées à éviter que les comptes d’opérations deviennent constamment débiteurs.
Les opérations liées au franc CFA sont secrètes et seul le Trésor français connaît montant des fonds appartenant aux pays de la zone franc placés sur les comptes d’opérations. Seul le Trésor français peut indiquer le niveau de rémunération ainsi que les frais de gestion de compte. Le système est donc opaque et autoritaire.
Les économies de la zone Franc sont très vulnérables. Les effets provoqués par le mécanisme de fonctionnement du franc CFA sont asymétriques. Les pays les plus dépensiers de la zone franc peuvent utiliser les réserves de change des pays qui ont une gestion plus prudente. De fait, l’unité monétaire profite aux pays les plus riches et encourage l’exploitation des pays les plus pauvres. L’existence d’un système monétaire stable et unifié n’a pas conduit à l’émergence d’un système bancaire et financier efficace dans les pays africains de la zone franc. Sur les 107 banques que comptent ces pays, 42 avaient fait faillite en 1990. Les réseaux bancaires, qui se sont constitués par la suite, dépendent fortement des banques françaises.
La France encourage les pays de la zone franc à vivre largement au-dessus de leurs moyens. Quelle différence y a-t-il entre le Gabon dont les réserves de change sont placées en France et le Ghana, qui possède sa propre monnaie? Ou entre le cameroun et le Kenya ? Le Bénin et la Tunisie ? Ces questions suscitent des questions légitimes sur le bien-fondé de la zone franc.
La zone franc existe depuis plus de soixante ans. Comment expliquez-vous qu’elle perdure malgré les effets négatifs qu’elle continue de produire dans pays africains?
MK : A mon avis, cela est dû à l’influence que la France exerce sur les pays d’afrique francophone, même si les partisans utilisent les arguments suivants pour défendre leur position : garantie monétaire, qui génère un afflux de capitaux, mesures d’austérité limitant le risque d’inflation et permettant de maintenir l’équilibre de la balance extérieure, et crédibilité de la monnaie.
Les partisans du franc CFA font semblant de ne pas voir la répression politique et financière qu’ont exercée les présidents français successifs sur les pays africains qui ont tenté de se retirer de la zone franc. Nous avons été témoins de mesures répressives visant à couper court à toute velléité d’émancipation du système: la protection des intérêts français a engendré récemment des crises au sujet de l’uranium au Niger, de l’or au Mali, du pétrole au Tchad, des matières premières et du transfert des actions d’entreprises du service public en Côte d’Ivoire, auxquelles sont à ajouter d’autres crises au Rwanda, en République démocratique du Congo et au Sénégal.
Quand le Sénégal a annoncé récemment qu’il avait découvert du pétrole à Saint Louis, le pays a demandé au Vénézuela de l’aider dans son exploitation, et non à la France. Paris a perçu ce geste comme une trahison et une violation des accords de coopération liant la France aux pays de la zone franc et à leurs ressources.
Par ailleurs, les élites et la classe politique africaines n’ont fait qu’empirer la situation en prétendant qu’elles ne possédaient pas les compétences nécessaires pour gérer leur propre monnaie de manière responsable et efficace, à l’inverse des pays occidentaux ou asiatiques.
Elles se satisfont de voir Etats africains être réduits l’état de contribuables au profit de la France, avec les 65% de réserves de change qu’ils déposent chaque année auprès du Trésor français ! Et pourtant, nos citoyens n’ont pas la nationalité française, et non pas non plus accès aux services publics dont bénéficient les autres contribuables français. Cela conduit à une situation qu’on ne peut que qualifier d’asservissement volontaire, et qui a incité la population et les acteurs économiques à croire qu’ils ne pouvaient se passer de la France.
C’est bien dommage car cette idée est totalement fausse. Le monde est vaste : il suffit de vouloir s’y intégrer de façon libre et responsable par le biais du commerce et non de l’aide étrangère qui réduit les gens à la situation de mendiants. Chaque jour, la mondialisation crée des milliers d’opportunités dont nous ne tirons pas profit, parce que nous sommes piégés dans un système inefficace.
Une réunion des ministres des Finances des pays de la zone franc s’est tenue à Paris le 14 octobre 2007. Cette réunion précède traditionnellement la conférence d’automne de la Banque Mondiale et du FMI. Vous avez été ministre des Finances de Côte d’Ivoire, et peut-être avez-vous eu l’occasion de participer à ces réunions. Beaucoup d’Africains pensent que rien de positif pour le peuple africain ne ressort de ces réunions. Est-ce vrai ?
MK : Je n’ai jamais participé à ce type de réunion quand j’étais Ministre des Finances. Mais la plupart des pays de la zone franc sont faibles. Avec des économies sous perfusion, ils n’ont aucun poids dans les décisions prises dans le cadre de ces réunions. On peut donc se demander pourquoi ils continuent de se rendre à ces réunions dans lesquelles ils n’ont aucune voix. En agissant ainsi, ces pays montrent qu’ils sont convaincus que la France peut tout faire pour eux. Nos pays préfèrent choisir la solution de la facilité même si elle met en danger l’emploi, les revenus, l’épargne et les investissements privés. Nous nous rendons complices du piège de la pauvreté dans lequel nous avons été poussés.
Pourriez-vous citer au moins trois raisons pour lesquelles les Etats africains devraient se libérer du franc CFA ?
MK : En premier lieu, le franc CFA est coercitif, injuste et moralement indéfendable. Il a favorisé la corruption de l’Etat. Au moment des élections françaises, les pays de la zone franc sont sans cesse sollicités pour donner des dons aux hommes politiques français, une obligation qui ne peut se justifier. Ces «cadeaux» ont été à l’origine de nombreux conflits et ouvrent la voie à de nombreuses autres formes de corruption.
Ce sont ces relations qui perpétuent le monopole français dans les pays de la zone franc, malgré la mondialisation. Sous prétexte d’aider les pays pauvres avec l’argent du contribuable français, c’est la classe politique française et africaine qui s’enrichit de manière illicite. Cette réalité justifie à elle seule l’abandon de la zone franc.
La libéralisation économique et financière ne peut se produire avec un taux de change fixe et une zone d’influence économique créée artificiellement.
En fait, l’émergence de tensions apparues au sein du système monétaire international et les crises financières de ces dernières années portent à croire que le choix du régime de taux de change dépend du système d’engagements pris auprès des autorités monétaires. Et pourtant, la restriction de la liberté des pays de la zone franc dans le domaine de la politique monétaire ne protège pas du risque de dévaluation du franc CFA. Ainsi, dans les années 90, faisant fi de la clause de découvert illimité, la France a ordonné la dévaluation du franc CFA. Avant la dévaluation, 1 franc français s’échangeait contre 50 francs CFA. En 1994, après la dévaluation, 1 FF s’échangera contre 100 FCFA. Les autorités françaises sont pourtant arrivées à faire croire que le taux de dévaluation était de 50%, alors que nous venions de subir une dévaluation de 100% !
Après l’abandon du système, quel avenir monétaire proposez-vous aux pays africains du point de vue monétaire ?
MK : Etant donné les enjeux, il est nécessaire d’entreprendre des réformes financières et monétaires. La monnaie doit être au service de l’économie. Elle doit s’adapter au contexte économique actuel. A cet effet, il faut permettre aux pays de se prémunir contre les chocs asymétriques, d’améliorer la convergence et l’ajustement macroéconomiques et de financer le développement.
Il est vital aujourd’hui que le franc CFA acquière une autonomie, qu’il se libère du joug colonial. Il est grand temps que les pays africains assument les conséquences d’une politique macroéconomique librement choisie. Il n’y a pas de secret. Il suffit que nous décidions de nous choisir nos politiques et d’en assumer la responsabilité. La liberté n’a de sens que si elle est assortie de responsabilité.
Une fois la rupture accomplie, les pays de l’ex-zone franc devront créer leur propre système basé sur des principes simples : accès direct aux marchés internationaux sans tuteur, c’est-à-dire la France, mise en place d’un système fiscal simple sans règles d’imposition incompréhensibles, taux de changes flexible par rapport aux principales monnaies. Pour atteindre cet objectif, les pays concernés ont deux possibilités. La première consisterait à créer des monnaies nationales indépendantes, avec une parité flexible comme les monnaies de l’Union Européenne avant l’introduction de l’euro. Cette solution peut fonctionner uniquement si les banques sont privées et indépendantes et que les banques centrales ont la liberté de mettre en œuvre des politiques monétaires crédibles.
La deuxième option, c’est que les pays africains s’unissent et créer une monnaie commune, mais cela suppose un gouvernement unique, contrôlée par une banque centrale unique et indépendante du pouvoir politique, ainsi qu’une politique économique monétaire et budgétaire uniques.
Quelle que soit la solution adoptée, les Etats doivent être démocratiques. Ils doivent indiquer clairement à leurs citoyens leurs droits de propriété et leur accorder la liberté de décider s’ils veulent hypothéquer ces droits. Tout commence avec l’attribution du droit de propriété aux citoyens, un droit qui les fera émerger de la pauvreté. Le libre échange fera le reste.
En 2005, vous avez publié un livre intitulé « Les servitudes du pacte colonial ». Pourriez-vous expliquer brièvement le sujet de cet ouvrage et le message qu’il transmet ?
MK : L’objectif de ce livre était de faire connaître au public le «pacte colonial», fondement des accords de coopération franco-africains. Il s’agit d’un modèle institué par la France sous De Gaulle à la veille de l’indépendance des Etats d’afrique francophones, destiné à contrôler indirectement les affaires de ces pays de manière subtile, sans apparaître en première ligne comme pendant la longue période coloniale. Le livre publie les textes utilisés pour organiser les interventions de l’Etat français, malgré la fin de l’époque coloniale dans les années 1960. Selon ce pacte colonial, les présidents des Etats d’afrique francophone doivent diriger leurs pays en fonction des intérêts de Paris.
L’indépendance s’est donc résumée au transfert de compétences de l’Elysée aux chefs d’Etat africains, qui doivent faire acte d’allégeance à la France, et non aux peuples qu’ils gouvernent.
Paris se charge de leur dicter les politiques à adopter. Ce livre révèle comment les accords de Défense ne sont en réalité que des accords commerciaux obligeant les Etats d’afrique francophone à conserver des bases militaires françaises sur leur sol, avec des soldats prêts à intervenir pour chasser les dirigeants récalcitrants afin de les remplacer par des individus plus dociles.
Dans ce livre, on découvre que la France détient un monopole sur toutes les matières premières de l’afrique francophone. On apprend comment la France a pris des mesures pour s’assurer qu’elle conserverait toutes ses prérogatives coloniales après avoir accordé « l’indépendance » aux pays africains.
Par le biais de ce pacte colonial, la France est demeurée omniprésente en afrique francophone et a conservé les avantages d’hier. Paris a confisqué la véritable indépendance des pays d’afrique francophone.
Nous nous devons de dénoncer collectivement ce pacte colonial. Lors de sa visite au Sénégal en juillet 2007, le fraîchement élu président français Nicolas Sarkozy a reconnu que la colonisation était un crime contre l’humanité, mais a refusé de se repentir. Les Africains doivent dénoncer tous les accords et systèmes qui éloignent l’afrique des marchés. Le pacte colonial constitue une violation du droit de propriété africain.
Etes-vous parvenu à transmettre ce message à travers ce livre ?
MK : Je pense que oui. Je voulais partager mes convictions avec un grand nombre d’Africains. Et d’amis de l’afrique, afin qu’ils soient dans une meilleure position pour mesurer les dangers du pacte colonial, du contrôle de l’Etat, et surtout de prendre conscience que la gestion de l’économie sous l’emprise du pacte colonial est une source de pauvreté dans nos pays. Nous ne voulons pas l’aumône ; notre problème n’est pas le manque d’argent. Je suis convaincu que nous devons avant tout revendiquer clairement nos droits de propriété sur nos terres et nos ressources, qui ont été aliénées par les colons, et dont le pacte colonial nous dépossède aujourd’hui. Enfin, je voulais dire que l’afrique a un besoin urgent de libertés individuelles, d’un contrôle de l’Etat limité, de marchés libres, d’une société ouverte et de la paix, qui ne peuvent exister que si la liberté économique et politique est respectée.
SOURCE : Le Temps
Publié le 29/04/2010 à 10:42 par fico
Autofinancement
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L’autofinancement est le fait pour une entreprise de financer son activité, et notamment ses investissements, à partir :
de ses capitaux propres existants,
de sa propre rentabilité (capacité d'autofinancement, réserves), plus value )
et de son épargne.
et de ses ammortissements
Le coût est nul , contrairement à d'autres financements ( emprunt à la banque, emprunt obligataire) , mais pour s'autofinancer il faut avoir l'accord des actionnaires. Les autres sources possibles de financement sont:
Financement extérieur:
l’emprunt auprès de banques ou du marché financier par émission d'obligations,
l'émission de nouvelles actions dans le cadre d'une augmentation de capital.
On considère généralement que l'autofinancement, dont le coût financier est nul, est le plus sain de tous les moyens de financement. On peut toutefois objecter que, précisément parce que son coût apparent est nul, il risque de détourner des ressources financières d'emplois qui seraient plus utiles. Selon ce raisonnement, une entreprise ne devrait autofinancer que des projets dont la rentabilité est au moins égale au coût des capitaux propres, et remettre l'essentiel de ses bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes, ceux-ci arbitrant eux-mêmes entre les investissements possibles.
Publié le 29/04/2010 à 10:39 par fico
Résultat d'exploitation
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Le résultat d'exploitation est une notion de la comptabilité continentale (proche, mais néanmoins différent dans son mode d'élaboration, de l'operating result, ou résultat opérationnel, de la comptabilité anglo-saxonne et des normes IFRS).
Il exprime le résultat réalisé par une entreprise à travers l'exploitation habituelle de ses seuls facteurs de production. Il ne prend en compte ni les produits et charges financiers, ni les produits et charges exceptionnels, ni la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, ni les impôts sur les bénéfices.
Calcul
Ce résultat est calculé à partir du chiffre d'affaires et autres produits d'exploitation desquels sont soustraites les charges d'exploitation. En France, le calcul est effectué selon les libellés suivants :
Produits
Chiffre d'affaires net
+ Production stockée
+ Production immobilisée
+ Subventions d'exploitation
+ Reprises sur amortissements et provisions
+ Autres produits d'exploitation
= Total des produits d'exploitation
Charges
Achats de marchandises
+ Variation des stocks de marchandises
+ Achats de matières premières et autres approvisionnements
+ Variation des stocks de matières premières et autres approvisionnements
+ Autres achats et charges externes
+ Impôts et taxes d'exploitation
+ Salaires et traitements
+ Charges sociales
+ Dotations aux amortissements et provisions d'exploitation
+ Autres charges d'exploitation
= Total des charges d'exploitation
Produits - charges = Résultat d'exploitation
Utilisation en analyse financière
Cet indicateur est fréquemment employé pour apprécier la performance économique intrinsèque d'une entreprise puisqu'il n'est influencé ni par les modalités de financement de l'entreprise, ni par les évènements exceptionnels, tels que des coûts liés à une restructuration ou des produits résultants de la vente d'actifs, qui ont pu affecter son résultat net comptable.